3e édition de l’exposition Les Extatiques, du 26 juin au 4 octobre

Dans un contexte culturel et évènementiel compliqué, le département des Hauts-de-Seine, Paris La Défense et La Seine Musicale ont le plaisir de vous annoncer le maintien de l’exposition en plein air d'œuvres d'art contemporain, un signe fort de soutien à la création artistique !

La grande nouveauté de cette édition des Extatiques : l'exposition se tiendra sur l’esplanade de La Défense, mais aussi dans les jardins de La Seine Musicale, créant un dialogue inédit avec l'environnement. Les œuvres, situées en plein air, seront accessibles à tous, tout en permettant de respecter les consignes sanitaires, notamment la distanciation sociale.

Rien à voir
L’édition 2020 aiguisera sans aucun doute votre sens de la perception, comme nous le laisse à penser Fabrice Bousteau, commissaire de l’exposition :

"Une 3e édition toujours Extatique mais qui n’a Rien à Voir… En 2014, Marina Abramovic l’affirmait « l’art est une question d’énergie et l’énergie est invisible »! C’est cette énergie qui est au cœur de cette édition sous-titrée « Rien à voir » dans le sens où les œuvres présentées sont soit improbables car elles défient les sens, la gravité, la logique ou les codes du pouvoir - comme l’obélisque de la Concorde créée par Ívan Argotte spécialement pour l’exposition - soit recèlent du visible caché comme le labyrinthe en Zig Zag de Hector Zamorra qui joue avec les ombres, le soleil et l’architecture de La Défense. Éclectique, jouissive, colorée, cette nouvelle édition invite à une déambulation, à une promenade surprenante par les formes des œuvres et leur sens caché qui se révèlent progressivement à leur contact".

Intriguant, vous ne trouvez pas ?

Carlos Cruz-Diez, né en 1923 à Caracas, et mort en juillet 2019 à Paris. L’artiste déploie une conception singulière de l’abstraction, initiée dès 1969 lorsqu’il élabore son premier "Projet pour un environnement de couleur soustractive". *Environnement de Transchromies** est une structure circulaire, participative et chatoyante, au cœur de laquelle le spectateur est invité à redécouvrir son environnement naturel ou urbain. Conçue pour être construite in situ et hors les murs, l’œuvre tient compte de la réalité extérieure et la transforme par la soustraction de la couleur grâce aux lamelles transparentes qui se mêlent.

Matteo Nasini, artiste italien qui travaille le son, la performance, l’installation et la sculpture. Pour La Seine Musicale, il propose une nouvelle sculpture sonore : un orgue mécanique à percussion ; intitulé During Day, qui invitera les visiteurs à faire l’expérience de l'abstraction grâce au timbre sonore de la sculpture, très proche de celui des cloches des églises, qui appelle à la réflexion et à la contemplation.

Julie C. Fortier, artiste québécoise qui, depuis 2012, développe une pratique expérimentale fondée sur les qualités mnésiques et affectives des odeurs et arômes pour créer de nouvelles représentations. Pour Les Extatiques, l’artiste propose un jardin olfactif au cœur de celui de la Seine Musicale offrant des accords parfumés au travers de capsules de porcelaine et de verre colorés qui jouent sur des références tantôt figuratives, tantôt abstraites.

Elsa Sahal, diplômée de l’Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris, a développé une pratique centrée autour de la céramique. Pour Les Extatiques, l'artiste révèle un monde invisible et insoupçonné sur le toit de La Seine Musicale. Puisant son inspiration dans le monde aquatique, elle réalise une sorte de méandre vivant, comme si sur cette « colline artificielle » apparaissaient les traces d’un passé fossilisé.

Fabrice Hyber, dont le travail est protéiforme, aux frontières du dessin, de la photographie, de la vidéo, de la sculpture, de la peinture, de l’installation et de la performance. Pour cette 3e édition, il installe ses sculptures fontaines : Hommes de Bessines dans le bassin Takis à Paris La Défense, et un Jardin extatique à La Seine Musicale. Cette installation est conçue comme un organisme vivant, invitant le spectateur à expérimenter, regarder, sentir, toucher, se faire doucher...

Ivan Argote
Un peu d’humilité et beaucoup d’humour : voilà ce qui caractérise son art. Jeune colombien formé d’abord au graphisme, il multiplie aujourd’hui les performances absurdes, avec la ville comme théâtre des opérations. Il profite de la moindre faille dans notre quotidien pour tenter de faire sens et cherche à faire dérailler doucement les systèmes et les routines. À Paris La Défense, l'artiste présentera son projet Strenghlessness dans l’axe historique de Paris.